A laugh like flowers,
Never to end their blossom.
God gave us these hours
Endless joy that’d fulsome
Last, but for my poison.
Du silence qu'autrui ne rompt l'insondable abîme
N'illuminera la voix qui s'éreinte et s'abîme ;
Pavané à des étoiles brûlantes le néant
Nargue toute lettre d'un ciel vide et géant.
N'est-ce à la muse de l'un et de l'autre la lyre
Que s'incline et se plie l'idée qu'il va lire ?
Quel reflet offrir par un miroir brisé, noirci
Au regard partisan de l'éclat de ces vers-ci ?
La langue de tous connue et au cœur étrangère
Travaille l'unique en une gemme mensongère :
L'idée s'éperd en mille confuses vapeurs
Si bien que l'entier silence persiste sans peur.
L'heure est cruelle et sans peine défile et défie
L'étreinte vaine de cette stérile élégie ;
Jetais-je l'encre de mon sang sur la feuille chair
Je mourrais à nouveau d'un souvenir plus disert.
Ne raisonne que vainement tel diapason
Et se tâche quelque papier vierge sans raison.
The cold wind there will whip and lash your face;
How pain can clear the mind and still the heart:
The soul at once now may behold itself
Bright joy, past smiles, effulgence gone to time,
A palace! Gold on flowers woven, birds
Whose songs in roseate tones coruscate
Upon the sea; not air but sheer azure
We breathe in Europe, garden glorious,
At once my youth, my hope, my heart and shame
Yes I have strayed too far: now stark lies truth
The bitter echo bare that treasures sought
Had been lost in an embroidered coffin
Desolate, desolate now and fiercely
The wind will open skin that begs to bleed,
Losing someone so close somewhere so far.